Parc Pierre-Dansereau : un parc de quartier résilient pour une gestion écologique des eaux pluviales

Le parc Pierre-Dansereau, au abords du campus MIL. (Image: Arrondissement d’Outremont)

Mise en contexte

Le parc Pierre-Dansereau est un des lieux publics planifiés dans le cadre du redéveloppement de l’ancienne gare de triage du CP et l’aménagement d’un quartier mixte, structuré autour du nouveau Campus MIL de l’Université de Montréal. Situé au coeur de l’île de Montréal, le projet MIL Montréal (site Outremont et ses abords) s’articule à partir d’un chapelet de nouveaux espaces publics. Quatre hectares de place, parcs de quartier et de voisinage ont été prévus sur le site de l’ancienne gare de triage pour répondre aux besoins des populations en place et des communautés (universitaires, résidentes, etc.) appelées à animer ce nouveau milieu de vie.

Le parc Pierre-Dansereau est le premier parc de quartier aménagé dans le cadre du projet MIL Montréal. Il est relié à la place Alice-Girard par la diagonale piétonne. Outre ses fonctions sociales, récréatives et écologiques, le parc joue également un rôle majeur dans la gestion des eaux pluviales du secteur. Ajoutons que le parc accueillera en 2021 plusieurs sculptures de l’oeuvre
d’art public de Michel De Broin, appelée Sporophores, qui ponctuera le parcours de la diagonale piétonne.

Amélioration de la qualité des milieux de vie, augmentation du verdissement et amélioration de la biodiversité, mais aussi nécessité de mieux s’adapter aux phénomènes météorologiques extrêmes (pluies abondantes, épisodes de chaleur et de sécheresse, etc.) de plus en plus fréquents ont incités les porteurs de projet à penser l’aménagement du parc selon une démarche partagée : entre les services municipaux d’une part, pour inclure l’ensemble des expertises de la Ville tout au long du processus de conception, mais également avec les citoyen.ne.s du secteur dans une logique d’information, de sensibilisation et d’accompagnement. L’aménagement du parc Pierre-Dansereau visait donc à affirmer le rôle de cet espace public comme infrastructure verte et contribuer à améliorer la résilience de ce territoire en engageant un changement des pratiques.

Survol du projet

Afin de concilier les enjeux complexes du projet, la Ville a engagé une démarche de conception partagée intégrant de multiples acteurs aux expertises variées (architectes de paysages, urbanistes, ingénieurs, etc.). Acteurs clés du projet, la communauté a également été étroitement impliquée à l’ensemble du processus. Suite à un premier exercice participatif portant sur la programmation de l’ensemble des espaces verts du projet (2013), la Ville a souhaité poursuivre ce dialogue citoyen à l’étape de conception du premier parc de quartier. Nourris par ces contributions citoyennes, les aménagistes ont ainsi proposé un concept adapté aux besoins du milieu. Cet exercice participatif a permis d’instaurer un climat d’ouverture et de transparence, et ainsi de favoriser l’acceptabilité sociale du projet.

Anciennement, la gare de triage agissait comme réceptacle des eaux de ruissellement du territoire d’Outremont. Lors de la planification du projet, un réseau de drainage a donc été prévu pour continuer à remplir cette fonction première de rétention des eaux pluviales dans le nouveau quartier à aménager. Il fut alors choisi de conjuguer le réseau de drainage au réseau d’espaces verts en planifiant la construction de bassins de rétention dans chacun des parcs prévus. Initialement envisagés en souterrain, ceux-ci seront finalement aménagés en surface afin de réduire l’empreinte écologique du grand projet, de limiter les coûts et les délais de construction, mais aussi de sensibiliser davantage les citoyen.ne.s à cet enjeu majeur qu’est la gestion de l’eau en ville. Le parc Pierre-Dansereau se présente donc comme un espace multifonctionnel capable de combiner la rétention écologique des eaux de pluie, la création d’îlots de fraîcheur et la reconstitution d’habitats naturels, tout en répondant aux besoins récréatifs de la communauté.

Une grande plaine de jeux libres intégrant un caniveau de drainage a été aménagée en contrebas du niveau des rues adjacentes. À l’est du parc, un jardin de pluie allie fonctions de rétention et espace de divertissement pour les enfants. Ces gestes offraient l’opportunité de créer une variation topographique dans le parc tout en assurant la rétention écologique des eaux pluviales. Reliés entre eux, le jardin de pluie assure la rétention des petites pluies tandis que la grande plaine participe à la rétention des pluies plus intenses. Ce type d’aménagement permet de rendre visible la gestion des eaux pluviales tout en contribuant à l’amélioration du cadre de vie.

Le parc propose également une stratégie de verdissement misant sur la création de nouveaux habitats fauniques et floristiques par la plantation d’une végétation abondante et variée. La maximisation de ces espaces plantés participe aussi à l’infiltration des petites pluies permettant ainsi une réduction du nombre d’infrastructures civiles de drainage dans le parc.

Les retombées

Dans une perspective de transition écologique, l’aménagement du parc Pierre-Dansereau permet de renforcer la résilience du territoire montréalais tout en améliorant la qualité de vie des citoyens. Ce type d’aménagement multifonctionnel révèle plusieurs avantages. Il a pour effet de réduire les débits et les volumes envoyés à l’égout, et donc de diminuer les risques d’inondation lors de surverses. Il permet aussi de mutualiser les infrastructures nécessaires à la gestion des eaux pluviales tout en répondant aux besoins récréatifs des citoyens. La mutualisation des fonctions influe également sur l’optimisation des coûts de construction et assure ainsi des retombées économiques positives pour la communauté. Finalement, ce changement de pratique rend visibles et agréables les interventions et les investissements municipaux requis pour la gestion écologique des eaux pluviales dans une logique de sensibilisation et d’éducation des experts et des populations.

La reproductibilité et l’adaptabilité de ce type d’aménagement s’avèrent indispensables et ces derniers devraient être systématisés afin de contribuer sensiblement au rehaussement de la résilience du territoire montréalais. Pour ce faire, un changement de pratiques s’impose. Il convient dans un premier temps de drainer les zones imperméables vers les zones perméables et de prioriser la gestion de l’eau en surface plutôt qu’en souterrain en maximisant les zones d’infiltration. Ensuite, l’aménagement de ces espaces doit être systématiquement abordé dans une logique de mutualisation des fonctions afin d’élargir son rôle dans la ville. Aussi, tout espace public devrait être aménagé (en tout ou en partie), en contrebas par rapport au niveau des rues adjacentes qui le bordent de sorte à créer une cuvette permettant la rétention d’eau pluviale excédentaire. Ces réflexes de conception sont simples et ont un impact conséquent sur l’amélioration de la qualité des milieux de vie.

Le plan concept du parc Pierre-Dansereau (Image: Arrondissement d’Outremont)

Urbaniste impliqué

Marion Demare, urbaniste, no. 1418

Partenaire impliqué

Alexandre Guilbaud, conseiller en aménagement

Contact

Organisation ayant réalisé le projet

543, chemin de la Côte-Sainte-Catherine,

Outremont, H2V 4R2

Québec, Canada

Carte

Documentation déposée

Images mise à jour du projet (2022)

Ruelles bleues-vertes Pointe-Saint-Charles

Le projet de ruelle. (Alliance Ruelle Bleues-Vertes)

Dans le cadre de cet avant-projet, l’Alliance des Ruelles Bleues- Vertes (dont fait partie les Ateliers Ublo, Collectif 7 à nous, Société d’habitation populaire de l’Est de Montréal, le Centre d’écologie urbaine de Montréal et Vinci Consultants) ont eu pour mandat de réaliser un concept d’aménagement et des processus associés à la future Ruelle Bleue-Verte. Ce document rassemble les ateliers du processus collaboratif, les analyses et diagnostics, le concept et les processus ainsi que les recommandations. Pourquoi les Ruelles Bleues-Vertes? 

C’est en redirigeant les eaux pluviales vers des infrastructures vertes implantées dans les ruelles que ce projet explore trois thématiques sur le terrain : la mutualisation des infrastructures, la détermination d’un seuil de rentabilité pour ce type d’aménagements et la mise en place d’incitatifs différentiés afin que différents groupes d’acteurs s’investissent et tirent avantage d’une telle démarche. Les objectifs clés de l’ARBV à travers ces thématiques sont de multiplier ce type de projets, en tout ou en partie, afin qu’ils ne soient plus catégorisés de « pilotes ». De plus, ce projet vise particulièrement le cadre bâti, jugeant qu’il représente un grand potentiel d’intervention plutôt que de s’attarder sur les nouvelles constructions.

Pour ce faire, il s’agit de promouvoir des modèles innovants qui misent sur l’intégration et l’appropriation de ce type de démarches par un plus grand spectre d’acteurs. En effet, le domaine de la gestion de l’eau a traditionnellement été réservé à des champs d’expertise d’ingénierie et des sciences naturelles. Bien qu’ils demeurent essentiels dans le domaine, le projet RBV promeut l’intégration d’acteurs non traditionnels, tels que des organismes communautaires, citoyens et citoyennes ainsi que les disciplines de sciences sociales pour explorer de nouvelles méthodes de collaboration avec pour optique de faire évoluer les pratiques. 

Avant-projet 

L’ARBV, de concert avec l’Arrondissement Le Sud-Ouest et le Bâtiment 7, a pour objectif de réaliser un projet innovant et multifonctionnel aux abords du Bâtiment 7 dans le quartier de Pointe-Saint-Charles, soit une ruelle bleue-verte. Le mandat qui encadre le projet, se limite au lot 23 bien qu’il y ait un souci d’arrimage avec les activités du Bâtiment 7 et des aménagements à venir sur les lots 2, 3, 4 et 5 qui seront influencés par le présent projet. En effet, ce projet se réalise dans le cadre du redéveloppement du site des anciens ateliers du Canadien National (CN) et des activités actuelles et futures du Bâtiment 7. Il vise à trouver des solutions pour l’utilisation des eaux pluviales des toitures avoisinantes, avec des objectifs de rétention et de traitement des eaux de ruissellement sur le site, de déminéralisation et d’augmentation du couvert végétal.

Projet pilote, il encourage l’innovation et la recherche sur le plan de gestion et l’intégration des eaux pluviales par une approche multi-partenariale et multidisciplinaire visant l’exemplarité des concepts et l’évolution des pratiques. Afin de réaliser ce projet, l’Arrondissement et l’Alliance Ruelles bleues-vertes prévoient l’aménagement d’une allée d’accès accessible pour tous et toutes en tout temps, la réalisation d’infrastructures vertes assurant la rétention des eaux pluviales inhérente à la ruelle, mais également de la toiture du Bâtiment 7, ainsi que la plantation de végétaux et l’aménagement d’espaces conviviaux de socialisation et de recherche scientifique pour des fins de sensibilisation et de pédagogie. 

Urbaniste impliqué

Pascale Rouillé (no. 1067)

Partenaires

Suzanne Doucet, Pivot architectes

Mario R Gendron, Vinci consultants 

Marc-Olivier de Tilly, Pageau Morel

Marc L’Écuyer, GHD 

L’O.E.U.F Architectes

Kim Marineau, Biodiversité Conseil 

Organisation ayant réalisé le projet

Alliance ruelles Bleues-Vertes

Site internet

Documentation

Plan directeur du centre-ville de Dieppe

Couverture du guide d’aménagement du centre-ville de Dieppe. Photo: Atelier Urbain

L’élaboration du Guide d’aménagement du centre-ville de Dieppe a débuté en janvier 2018 et découle du souhait de la Ville de proposer des actions concrètes pour le réaménagement du centre-ville. S’inscrivant dans la démarche consultative auprès des citoyens entamée en 2016, le projet poursuit le travail amorcé en proposant des actions concrètes pour le réaménagement du secteur. Ces actions viseront à améliorer la qualité du milieu, l’image du secteur et à renforcer l’attractivité du centre-ville. Cette période d’évolution du centre-ville est également l’occasion d’en assurer sa vitalité dans une perspective de développement durable.

Une rencontre de co-design avec les services municipaux et les parties prenantes ont permis de valider certaines observations ainsi que d’entamer une réflexion sur le réaménagement du secteur. La vision retenue oriente les aménagements vers la priorisation des déplacements actifs et la réduction de l’espace dédié à l’automobile. De là, le Guide d’aménagement du centre-ville propose des concepts d’aménagement incitant à la discussion et visant à aider la ville dans sa prise de décision en matière d’aménagement dans ses projets futurs.

Les propositions d’aménagement retenues s’articulent autour du réaménagement de deux boulevards urbains afin de reconnecter les secteurs avoisinants. Pour rendre le centre-ville plus sécuritaire et attractif pour les citoyens, deux rues seront prolongées afin que le transit automobile contourne le secteur.

Le réaménagement des espaces publics existants est l’une des priorités d’aménagement du Guide. L’agrandissement du marché public et la mise en valeur de la Place 1604 constituent, en plus de la densification de certains sites potentiels, des interventions structurantes contribuant à l’animation du centre-ville. Ce réaménagement de l’espace public existant permettra d’offrir un cadre de vie attrayant pour les citoyens en plus d’être bénéfique à l’activité commerciale et à l’ambiance du milieu.

Afin de recréer une identité au lieu, des parcours conviviaux et sécuritaires pour les piétons et cyclistes sont prévus favorisant ainsi les déplacements actifs. Également, les propositions du Guide sont complétées par des notions de verdissement et de gestion de l’eau à même les aménagements, que ce soit les rues ou les places publiques.

De façon à être proactif dans la mise en place des différentes propositions, le Guide propose des solutions temporaires en vue d’une pérennisation prochaine. On retrouve notamment l’aménagement de passages piétons ludiques représentant le patrimoine local au moyen d’un marquage au sol. Ainsi, dès l’été 2019, certaines interventions tactiques proposées dans le Guide d’aménagement seront mises en place.

Urbaniste impliqué

Stéphanie Durocher, no. 1588

Organisation ayant monté le projet

Atelier Urbain

5842, rue Saint-Hubert

Montréal, Québec H2S 2L7

Canada

Carte

Partenaires

André Frenette, ville de Dieppe

Documentation déposée

Guide d’aménagement du centre-ville de Dieppe

Photos

Des rues inspirantes – un inventaire pour passer à l’action

Des rues inspirantes. Photo: Centre d’écologie urbaine de Montréal.

Contexte

Les rues offrent plus qu’un seul rôle de mobilité. Elles ont une incidence sur les sphères sociales et environnementales de nos villes. La présence des artères urbaines, du réseau de connectivité entre les modes de transport, le déploiement d’axes de transport actif et les multiples profils des utilisateurs représentent un défi de conception et d’implantation dans les milieux de vie. Différents concepts de partage de la rue, tel que la rue conviviale, sont mis en œuvre dans les municipalités du Québec afin de promouvoir et faciliter le transport actif et collectif.

Le projet

Le CEUM a répertorié des initiatives innovantes de réfection de rues afin d’inspirer les professionnels et décideurs à explorer de nouvelles solutions pour leurs municipalités. Au final, la première version de l’inventaire met en valeur 9 initiatives de rues conviviales menées au Québec. Dans un contexte où le Québec s’est engagé dans la voie de la mobilité durable à l’aide d’une politique audacieuse et où des centaines de kilomètres d’infrastructures sont à rénover dans les municipalités québécoises, l’inventaire proposé permettra d’inspirer des décideurs et professionnels de partout au Québec. Cet inventaire de rues conviviales est un outil destiné au grand public, aux professionnels et aux décideurs qui s’intéressent à cette approche. Il permet d’en apprendre sur l’application de ces principes d’aménagement dans divers contextes urbains et suburbains à partir de projets réalisés ou en cours. Il sert également à diffuser et à mettre en valeur des projets assurant la sécurité et le confort des usagers de la route.

LE CEUM travaille à une deuxième édition incluant une dizaine de projets de rues conviviales supplémentaires. Cet inventaire sera lancé à l’automne 2019.

Les objectifs de l’initiative sont de :

  • Rechercher et analyser des exemples de projets de rues inspirantes;
  • Promouvoir le concept des rues conviviales;
  • Démontrer la réalisation de projets de rues conviviales dans le contexte québécois.

Documentation

Présentation du projet

Urbaniste impliqué

Mikael St-Pierre, no. 1660

Organisation ayant mené le projet

Centre d’écologie urbaine de Montréal

3516 avenue du Parc

Montréal, Québec H2X 2H7

Canada

Carte

Partenaires

Peter W. Murphy, conseiller en design urbain à la Ville de Québec

Nancy Smith Lea, director Toronto Centre for Active Transportation

Mise en valeur du Vieux Village de Verchères

Rue Saint-Pascal, après les travaux. Photo: Martin Massicotte

Le quartier du Vieux Village de Verchères fut initialement construit vers les années 1850-1900. C’est un quartier de petites maisons ouvrières avec rues étroites. La Municipalité doit y intervenir pour refaire les infrastructures d’égout et d’aqueduc et se faisant, reconstruire l’ensemble des rues. On compte environ 1,200 mètres linéaires d’infrastructure pour desservir environ 75 maisons principalement unifamiliales.

La mise en place du projet

Le drainage pluvial sera géré séparément et rejeté vers le cours d’eau Jarret. Une étude du prisme du cours d’eau et de sa capacité hydraulique fut réalisée. De la sédimentation préalable et des dissipateurs d’énergie sont mis en place avant les rejets au cours d’eau. Puisque les terrains sont de superficie restreinte ( 250 à 400 mètres carrés) les résidents réclament de l’espace de vie. Un concept inspiré de la vieille France faisant référence à la fondation de Verchères ( 1672) fut proposé à la population lors de 2 séances de consultation publique. Les rues auront un drainage central laissant le haut du pavé aux résidents, en guise de trottoir. Ce design nous permet d’approprier plus d’espace de vie à laisser aux résidents. La firme d’urbanisme Bruno Bergeron inc. ( Bruno Bergeron) fut mise en collaboration pour le concept de mise en valeur et du quartier et du site du patrimoine qui comporte au-delà de 250 bâtiments.

Une deuxième série de rencontres avec les citoyens eut lieu avec les ingénieurs ( Groupe DGS experts, Benoit Emond) pour discuter de logistique et de concrétisation des concepts acceptés auparavant ainsi que des plans financiers afin de trouver une acceptabilité sociale et une faisabilité du projet dans l’enveloppe budgétaire, dont les citoyens sont prêts à payer.

Les suites des consultations

On s’entend pour créer des ambiances de quartier et la fonctionnalité «rue» devient secondaire. L’espace trottoir est remis en gazon ou fleurs, les bordures de rue contournent les poteaux, les corridors scolaires sont protégés et le drainage central constituent des éléments intéressants à mettre à profit.

Un milieu de vie a été bonifié pour les résidents alors que les liens de déplacement que sont les rues ont pris des formes peu orthodoxes incitant à ralentir le trafic et en créant des ambiances «courbes» qui favorisent le milieu de vie. Nous avons un quartier avec des rues dedans et non des rues avec des maisons autour.

Les consultations et les nombreux échanges avec les citoyens ont permis de créer le canevas nécessaire pour que les résidents puissent s’accaparer leur quartier et d’en faire un milieu de vie villageoise, familiale, agréable, vivant et sécuritaire, et ce pour longtemps.

Urbaniste impliqué

Martin Massicotte, urbaniste et directeur général adjoint, Municipalité de Verchères, no. 581

Organisation ayant réalisé le projet

Municipalité de Verchère

581, route Marie-Victorin,

Verchères, J0L 2R0,

Québec, Canada

Carte

Partenaires

Bruno Bergeron, urbaniste

Benoit Émond, ingénieur

Photos